Freedom ou liberté sans idéologie

Publié le par Bahoum El Mostafa

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Freedom ou liberté sans idéologie    

 

Le 20 Février 2011 est un dimanche qui a ouvert l’œil sur Rabat sous un air maussade, pluvieux et  brumeux. Le café matinal a bien sa texture mais sans gout, annonce mon ami à la souriante jeune serveuse. D’un geste rapide il avala sa tasse et cours au bus. De l’autre côté de l’avenue un groupe accède à l’autocar suivant un alignement à l’indienne. Les gens sont matinaux ce dimanche, mais ils sont aussi conscients  de leur marche. Les partisans et les fidèles de tout bord qui nous gavaient lors de différentes élections électorales, de discours et de slogans de l’après deuxième guerre ne sont pas au rendez-vous ce dimanche matin au café. La majorité a préféré bien arrosé le samedi, cela se comprend. IL  s’agit bien de l’une des manifs de jeune.  Ces dernières sont devenues scènes quotidiennes dans les principales artères de nos villes. La ressemblance est tellement forte qu’on dirait la place Bourbourg avec ses hommes et ses femmes qui s’expriment librement. On revendique aussi bien haut et fort les besoins sociétaux que son désaccord avec la politique étrangère du président de la république. Cette place est l’une des scènes où l’abstraction des différences laisse place à la liberté d’expression et où chacun se réjouit de son mien gluant. Ce gluant aux aromes pluriels est l’assaisonnement de  la cohésion sociale, mais aussi l’huile de vidange sans lequel toute mécanique si robuste soit-elle est avouée à la corrosion.

Les marocains ont pris l’habitude de manifester sans causer des dégâts dans la voix public car ils savent bien que c’est l’argent du contribuable, moi toi et les autres. La voix publique appartient à tous le monde.  Depuis une dizaine d’années les manifs ne sont plus l’occasion de casser  ou de bouffer quelqu’un. Désormais la culture de la protestation s’est bien enracinée dans nos meurs.  C’est l’exercice de la démocratie par le peuple sur les places public. Aujourd’hui, la  société civile marocaine ne pratique plus l’abstraction ou l’effacement. Naguère les pratiques nihilistes rendaient toutes revendications hors la loi. Les soient disant portes paroles du peuple opprimé n'ont eu comme préoccupation durant des années que de marcher à côté du progrès.  Rappelez-vous du retard régénérer par cette belle  gâche?

Aujourd’hui, nous devons nous réjouir de l’état d’esprit collectif, plus de révolutionnaires ni prétendants légitimistes. La cohésion sociale est sans équivoque cimentée sur les grands thèmes et sur les projets futurs du pays. Le Maroc ne respire aucun malaise de supposer-que. Un peuple et un Roi en  marche vers le meilleur. Ce qui s’est passé à Marrakech relève de l’acte des petits groupes de casseurs qui profitent de l’inattention des manifestants et sèment la zizanie. Ces apparences ne sont pas étranges ni en Europe ni en Amérique.  Il faut se méfier de l’intrusion des malfrats et veiller à les faire décamper des cortèges.  Les actes des petits voyous peuvent dévier  dans les grandes avenus et causer du mal aux grandes vitrines. Ces petits voyous ont l’habitude en sortant des stades de soustraire certains étalages de fruits.  Les participants aux démonstrations de Rabat et d’autres villes méritent toutes félicitations. Un blâme pour les quelques casseurs et les fouteurs de troubles qui ont essayé de provoquer les forces de l’ordre malgré le fait qu’elles se faisaient discrètes.

Mos. BAHOUM

 

 

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F
<br /> <br /> monsieur , y a içi des centaines de faute, puis beaucoup d'incohérences; excusez-moi, mais je je suis convaincue que souffrez beaucoup : beaucoup de complexes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Expliquez-vous d'avantage, sortez votre couleur pour que je puisse cerner les<br /> nuances.<br /> <br /> <br /> Merci pour le petit billet.<br /> <br /> <br /> <br />